MAINTENANT LES DIRECTEURS S Y METTENT
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MAINTENANT LES DIRECTEURS S Y METTENT
Les directeurs de prison du syndicat FO expriment fortement leurs inquiétudes.
En totale rupture avec leur tradition de réserve, les directeurs de prison et leur syndicat majoritaire, FO-direction pénitentiaire, ont décidé d'exprimer leurs inquiétudes. "Nous étions modérés. Ça suffit, nous entrons dans l'offensive syndicale", explique Michel Beuzon, secrétaire général de FO et directeur du centre pénitentiaire de Rennes.
"L'institution perd ses repères, devant la surmédiatisation de la ministre, ses ordres et ses contre-ordres. On vit un retour en arrière et la prison s'effiloche. Les magistrats ont eu le courage de protester. Nous devons faire pareil." Ces membres du bureau du FO se sont réunis dans un hôtel de Fresnes, du 25 au 27 novembre. "On n'a jamais connu un tel état d'esprit, explique Felix Squarcini, de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille. Nous faisons face à une population pénale plus fragile et plus violente. Il n'y a jamais eu autant de violence entre détenus et à l'égard des surveillants."
Première cause de la tension : la surpopulation. Il y avait 63 750 personnes détenues au 1er novembre, soit 14 000 de plus que de places disponibles. "On demande aux policiers et aux magistrats de faire du chiffre. On reçoit beaucoup de gens pour des petites affaires, ce qui n'était pas le cas avant", explique M. Beuzon. "Cette recrudescence est à mettre en parallèle avec les textes répressifs qui ont été adoptés, après la création de peines planchers et la mise à exécution des courtes peines. N'incarcérons pas n'importe comment !", dénonce Bernard Levy, directeur de la maison d'arrêt d'Aix-en-Provence.
"HYPOCRISIE"
"Quel peut être le sens de la peine dans de telles conditions ? Il s'agit d'une mise à l'écart. Point barre !, ajoute Eric Moretti, directeur adjoint du centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie). Comment expliquer à un prévenu, qui partage une cellule à trois, qu'il est présumé innocent alors que celui qui a été lourdement condamné est seul dans le bâtiment d'en face ?" "Il faut un numerus clausus", renchérit Paul Botella, directeur de la maison d'arrêt de Grasse, qui dénonce "l'hypocrisie" du décret sur l'encellulement individuel des prévenus, pris en juin.
La surpopulation est rendue plus difficile par l'augmentation des cas psychiatriques. "Il y a eu 48 hospitalisations d'office, depuis le début de l'année à la prison pour femmes de Rennes", relate M. Beuzon. Les rapports entre équipes pénitentiaires et psychiatres sont souvent difficiles, et les directeurs regrettent le nombre insuffisant de praticiens. "Comment faire pour ceux qui sont condamnés à perpétuité, se demande Catherine Ehrlacher, directrice adjointe du centre pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré. Leur libération est lointaine. Les équipes psychiatriques se concentrent sur ceux qui doivent sortir. Que faire ? La peine est trop longue. On ne peut pas dire il est condamné et on ne s'en occupe plus."
LE MONDE | 28.11.08 | 15h10 • Mis à jour le 28.11.08 | 17h07
En totale rupture avec leur tradition de réserve, les directeurs de prison et leur syndicat majoritaire, FO-direction pénitentiaire, ont décidé d'exprimer leurs inquiétudes. "Nous étions modérés. Ça suffit, nous entrons dans l'offensive syndicale", explique Michel Beuzon, secrétaire général de FO et directeur du centre pénitentiaire de Rennes.
"L'institution perd ses repères, devant la surmédiatisation de la ministre, ses ordres et ses contre-ordres. On vit un retour en arrière et la prison s'effiloche. Les magistrats ont eu le courage de protester. Nous devons faire pareil." Ces membres du bureau du FO se sont réunis dans un hôtel de Fresnes, du 25 au 27 novembre. "On n'a jamais connu un tel état d'esprit, explique Felix Squarcini, de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille. Nous faisons face à une population pénale plus fragile et plus violente. Il n'y a jamais eu autant de violence entre détenus et à l'égard des surveillants."
Première cause de la tension : la surpopulation. Il y avait 63 750 personnes détenues au 1er novembre, soit 14 000 de plus que de places disponibles. "On demande aux policiers et aux magistrats de faire du chiffre. On reçoit beaucoup de gens pour des petites affaires, ce qui n'était pas le cas avant", explique M. Beuzon. "Cette recrudescence est à mettre en parallèle avec les textes répressifs qui ont été adoptés, après la création de peines planchers et la mise à exécution des courtes peines. N'incarcérons pas n'importe comment !", dénonce Bernard Levy, directeur de la maison d'arrêt d'Aix-en-Provence.
"HYPOCRISIE"
"Quel peut être le sens de la peine dans de telles conditions ? Il s'agit d'une mise à l'écart. Point barre !, ajoute Eric Moretti, directeur adjoint du centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie). Comment expliquer à un prévenu, qui partage une cellule à trois, qu'il est présumé innocent alors que celui qui a été lourdement condamné est seul dans le bâtiment d'en face ?" "Il faut un numerus clausus", renchérit Paul Botella, directeur de la maison d'arrêt de Grasse, qui dénonce "l'hypocrisie" du décret sur l'encellulement individuel des prévenus, pris en juin.
La surpopulation est rendue plus difficile par l'augmentation des cas psychiatriques. "Il y a eu 48 hospitalisations d'office, depuis le début de l'année à la prison pour femmes de Rennes", relate M. Beuzon. Les rapports entre équipes pénitentiaires et psychiatres sont souvent difficiles, et les directeurs regrettent le nombre insuffisant de praticiens. "Comment faire pour ceux qui sont condamnés à perpétuité, se demande Catherine Ehrlacher, directrice adjointe du centre pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré. Leur libération est lointaine. Les équipes psychiatriques se concentrent sur ceux qui doivent sortir. Que faire ? La peine est trop longue. On ne peut pas dire il est condamné et on ne s'en occupe plus."
LE MONDE | 28.11.08 | 15h10 • Mis à jour le 28.11.08 | 17h07
magali83- Adhérent
- Nombre de messages : 151
Age : 46
Localisation : TOULON- LA FARLEDE
Emploi/fonction : Surveillante
Date d'inscription : 13/04/2008
Re: MAINTENANT LES DIRECTEURS S Y METTENT
Salut à tous
Je me permet de répondre au message que je viens d 'envoyer dans lequel je trouve qu on se fout vraiment de nous!!!
Il y a seulement une semaine, on fait un mouvement pour protester contre la surpopulation de notre établissement et des lits supplémentaires que la direction veut nous imposer. Alors que le directeur annonce qu'il n y aura pas sanction, quelle surprise le lendemain matin, lorsque le collègue m annonce une belle sanction : 4 jours de suspension avec sursis (cinq années dans le dossier) et aujourd hui, nos chers directeurs viennent nous épauler!!!
J'hallucine!!! On se fait punir et eux se réunissent pour nous conforter dans nos idées!!!
Je suis complètement écoeurée!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je me permet de répondre au message que je viens d 'envoyer dans lequel je trouve qu on se fout vraiment de nous!!!
Il y a seulement une semaine, on fait un mouvement pour protester contre la surpopulation de notre établissement et des lits supplémentaires que la direction veut nous imposer. Alors que le directeur annonce qu'il n y aura pas sanction, quelle surprise le lendemain matin, lorsque le collègue m annonce une belle sanction : 4 jours de suspension avec sursis (cinq années dans le dossier) et aujourd hui, nos chers directeurs viennent nous épauler!!!
J'hallucine!!! On se fait punir et eux se réunissent pour nous conforter dans nos idées!!!
Je suis complètement écoeurée!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
magali83- Adhérent
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Age : 46
Localisation : TOULON- LA FARLEDE
Emploi/fonction : Surveillante
Date d'inscription : 13/04/2008
Re: MAINTENANT LES DIRECTEURS S Y METTENT
Oula... Bah ils sont "chaud bouillant" nos directeurs
On leur a supprimé la prime de fin d'année??
Enfin on va pas bouder notre plaisir de les voir ENFIN admettre ce que notre syndicat dénonçait depuis déjà bien longtemps... Et avec un peu de chance la prochaine fois ils seront avec vous Mag pour manifester...
Comment on dit déjà... Ah oui... La Justice à deux vitesses...
On leur a supprimé la prime de fin d'année??
Enfin on va pas bouder notre plaisir de les voir ENFIN admettre ce que notre syndicat dénonçait depuis déjà bien longtemps... Et avec un peu de chance la prochaine fois ils seront avec vous Mag pour manifester...
Comment on dit déjà... Ah oui... La Justice à deux vitesses...
p2a- Représentant
- Nombre de messages : 242
Age : 44
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Secrétaire UGSP-CGT MA AJACCIO
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: MAINTENANT LES DIRECTEURS S Y METTENT
Ils manquent pas d'air !!!
La moitié fait partie du fan club de RACHIDA, celui qui se la joue moderé de service ne perd pas une occasion pour foutre les urvaillants au tapis vert...La petite bande c'est fachos etr compagnie, il nous allument au nomdu statut pecial et bientot ils vont brandir l'éffigie du CHE!!
PLus serieusement ne revons pas ils nous font le grand cinema, les conditions de detention et donc de travail pour le personnel ils n'en n'ont rien à foutre, la vraie raison de leurs declaration et simplemnt due au fait qu'avec les nouvelle mesures decidées par DATI leur responsabilité est engagée...Et que le commission de Déontologie etde Sécurité commence à tirer à vue...Et ils ont peur d' être le spremieres victimes de l'assermentationn qu'ils veulent nous coller
coin de rigolade pour finir
aujourd'hui j'ai été cherche mes quatres jours notre boss esttellement courageux qu'on aurait pu se demander qui se voyait notifier une sanction...j'e me suis fait accompagner par le secretaire de l'UFAP ,Il s'attendait à en prendre plein la tronche (je lui avait anoncé apres le conflit) et surprise il ne m'avait jamais vu aussi calme ...BIlan d el'entretien au moins vingt mots de ma part (les retours HO nous n'avons pas à les faire à la moindre occasion je vous fout au tribunal) ....
La moitié fait partie du fan club de RACHIDA, celui qui se la joue moderé de service ne perd pas une occasion pour foutre les urvaillants au tapis vert...La petite bande c'est fachos etr compagnie, il nous allument au nomdu statut pecial et bientot ils vont brandir l'éffigie du CHE!!
PLus serieusement ne revons pas ils nous font le grand cinema, les conditions de detention et donc de travail pour le personnel ils n'en n'ont rien à foutre, la vraie raison de leurs declaration et simplemnt due au fait qu'avec les nouvelle mesures decidées par DATI leur responsabilité est engagée...Et que le commission de Déontologie etde Sécurité commence à tirer à vue...Et ils ont peur d' être le spremieres victimes de l'assermentationn qu'ils veulent nous coller
coin de rigolade pour finir
aujourd'hui j'ai été cherche mes quatres jours notre boss esttellement courageux qu'on aurait pu se demander qui se voyait notifier une sanction...j'e me suis fait accompagner par le secretaire de l'UFAP ,Il s'attendait à en prendre plein la tronche (je lui avait anoncé apres le conflit) et surprise il ne m'avait jamais vu aussi calme ...BIlan d el'entretien au moins vingt mots de ma part (les retours HO nous n'avons pas à les faire à la moindre occasion je vous fout au tribunal) ....
adjedj- Admin
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Age : 68
Localisation : toulon
Emploi/fonction : surveillant
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: MAINTENANT LES DIRECTEURS S Y METTENT
MDR pour les HO...
Là on reconnait notre POLO
Là on reconnait notre POLO
p2a- Représentant
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Age : 44
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Secrétaire UGSP-CGT MA AJACCIO
Date d'inscription : 07/04/2008
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