DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME CARCERAL SELON LES SYNDICATS
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DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME CARCERAL SELON LES SYNDICATS
Le système carcéral mis en cause par les syndicats
Après la prise d'otage d'un psychologue par un détenu, les syndicats pointent du doigt les dysfonctionnements du système carcéral français, responsable selon eux de tels dérapages.
Cette prise d'otage, qui a duré environ onze heures, "met en exergue plusieurs problèmes actuels du système carcéral : la surpopulation pénale, le manque de personnels, la prise en charge des personnes ayant des troubles psychiatriques graves", a affirmé dans un communiqué la CGT-Pénitentiaire.
"Gesticulations" et "démagogie"
"Le projet de loi pénitentiaire ne prévoit aucune solution pour résoudre ces points", ajoute ce syndicat de surveillants, qualifiant de "réducteur" ce texte que la garde des Sceaux Rachida Dati veut faire adopter d'ici la fin de l'année.
Rachida Dati compte mettre en avant le développement les aménagements de peine pour pallier ce problème de surpopulation.
Le syndicat a également fustigé le déplacement prévu par la ministre ce mardi au quartier des mineurs de Fleury-Mérogis, une visite à l'occasion de la rentrée scolaire qui était annoncée avant que ne survienne la prise d'otage. "Ses déplacements et gesticulations ne sont que démagogie", estime la CGT.
Etablissements spécialisés
La première organisation syndicale chez les surveillants, l'Ufap-UNSA, a dénoncé de son côté "le nombre croissant de détenus condamnés définitifs à de lourdes peines qui sont actuellement en maison d'arrêt", qui accueillent normalement les personnes en attente de jugement et les condamnés à de courtes peines.
L'Ufap a qualifié dans un communiqué de "nécessité absolue" l'ouverture "d'établissements spécialisés" pour accueillir les détenus souffrant de "graves troubles psychologiques".
L'auteur de la prise d'otage, un condamné d'une trentaine d'années qui purgeait une peine de 15 ans de réclusion pour viol sous la menace d'une arme, a été grièvement blessé par le tir du GIGN qui a permis de secourir le psychologue.
Le détenu était mardi matin dans un état stationnaire, selon le procureur d'Evry Jean-François Pascal.
NOUVELOBS.COM | 02.09.2008 | 15:08
Après la prise d'otage d'un psychologue par un détenu, les syndicats pointent du doigt les dysfonctionnements du système carcéral français, responsable selon eux de tels dérapages.
Les syndicats pénitentiaires soulignent mardi 2 septembre que la prise d'otage d'un psychologue par un détenu lundi à Fleury-Mérogis met en exergue plusieurs problèmes actuels du système carcéral dont le traitement des détenus souffrant de "troubles psychiatriques graves".
Cette prise d'otage, qui a duré environ onze heures, "met en exergue plusieurs problèmes actuels du système carcéral : la surpopulation pénale, le manque de personnels, la prise en charge des personnes ayant des troubles psychiatriques graves", a affirmé dans un communiqué la CGT-Pénitentiaire.
"Gesticulations" et "démagogie"
"Le projet de loi pénitentiaire ne prévoit aucune solution pour résoudre ces points", ajoute ce syndicat de surveillants, qualifiant de "réducteur" ce texte que la garde des Sceaux Rachida Dati veut faire adopter d'ici la fin de l'année.
Rachida Dati compte mettre en avant le développement les aménagements de peine pour pallier ce problème de surpopulation.
Le syndicat a également fustigé le déplacement prévu par la ministre ce mardi au quartier des mineurs de Fleury-Mérogis, une visite à l'occasion de la rentrée scolaire qui était annoncée avant que ne survienne la prise d'otage. "Ses déplacements et gesticulations ne sont que démagogie", estime la CGT.
Etablissements spécialisés
La première organisation syndicale chez les surveillants, l'Ufap-UNSA, a dénoncé de son côté "le nombre croissant de détenus condamnés définitifs à de lourdes peines qui sont actuellement en maison d'arrêt", qui accueillent normalement les personnes en attente de jugement et les condamnés à de courtes peines.
L'Ufap a qualifié dans un communiqué de "nécessité absolue" l'ouverture "d'établissements spécialisés" pour accueillir les détenus souffrant de "graves troubles psychologiques".
L'auteur de la prise d'otage, un condamné d'une trentaine d'années qui purgeait une peine de 15 ans de réclusion pour viol sous la menace d'une arme, a été grièvement blessé par le tir du GIGN qui a permis de secourir le psychologue.
Le détenu était mardi matin dans un état stationnaire, selon le procureur d'Evry Jean-François Pascal.
NOUVELOBS.COM | 02.09.2008 | 15:08
magali83- Adhérent
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