DRAGUIGNAN : les détenus ont construits leurs vestiaires !!!!
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DRAGUIGNAN : les détenus ont construits leurs vestiaires !!!!
Draguignan : grâce au football de nouveaux buts pour les détenus
Ces « ouvriers » ont vraiment envie de s'en sortir. Après avoir, de leurs mains, réalisé le projet de vestiaires et de douches, ils ont la possibilité de rencontrer, sur le terrain, des équipes de foot de l'extérieur. Cela leur permettra d'évacuer le stress de la cellule dans la perspective d'une réinsertion.
Pas de ballon prisonnier pour les détenus dracénois. C'est la pratique de ce sport qui leur permet au contraire de s'évader et de sortir du stress de la cellule, dans la perspective d'une réinsertion. Cette dernière sera rendue possible par des entraînements et des matchs contre des équipes extérieures, mais aussi par le fait qu'un groupe de prisonniers a, durant presque six mois, construit de leurs propres mains, avec l'encadrement d'artisans qualifiés, les douches et vestiaires des terrains de sport.
Pour de nombreux détenus, le sport et notamment le foot, constitue un salutaire exutoire à l'enfermement et les contacts avec les clubs extérieurs n'est pas négligeable.
« Tout le monde a gagné»
Des rencontres et entraînements sont régulièrement organisés et le Sporting club Dracénie a apporté sa contribution en offrant aux détenus des maillots.
Au-delà des entraînements, la première rencontre sportive s'est déroulée le 28 janvier. Les détenus ont joué contre l'Étoile sportive pennoise (de La Penne-sur-Huveaune, dans les Bouches-du-Rhône). Magali Colombi, directrice de la détention résumait : « Tout le monde a gagné ! » Elle a accueilli tous les participants qu'elle a remerciés en parlant d'une « action collective » remarquable. Mohamed Sadani (association Nouvelle ère) a évoqué un « très bon moment, agréable, dans un très bon esprit, un moment de partage et de bonheur ».
« On nous a fait confiance »
Tout aussi important, le projet de réalisation de douches et vestiaires à côté des terrains de sport a mobilisé pendant plusieurs mois des détenus qui, avec le soutien et l'aide de professionnels du bâtiment (plombier, maçon...) ont mis la main à la pâte dans le cadre d'un chantier école maçonnerie plomberie. La plupart de ces « ouvriers » n'avaient jamais tâté de ce type de travaux et c'était pour eux une expérience enrichissante, susceptible, même, de leur donner des bases pour une réinsertion à leur libération.
Arnaud, un des détenus, avouait : « Je n'ai aucune formation dans ces métiers, j'ai fait des soudures, l'installation des chauffe-eau. C'est une occupation, mais aussi une occasion de travailler en équipe. On nous a fait confiance, même en nous confiant des chalumeaux... »
Ces détenus marquent des buts pour leur avenir.
Plusieurs structures se sont associées pour rendre ce projet possible : l'association Nouvelle ère (président : Mohamed Sadani) ; Jean-Christophe Colombi (intervenant de cette dernière) ; le service pénitentiaire d'insertion et de probation (la responsable est Christine Perez) ; l'établissement lui-même ; l'association culturelle des détenus ; la direction interrégionale des services pénitentiaires (le référent sport est Sabry Beldjilali, représentant le directeur Patrick Mounaud) ; l'institut de formation pour adultes (la responsable formation et action bâtiment est Chantal Czubak), sans oublier le formateur, Bertrand Reynaud ; le directeur technique au sein de la prison Pascal Zimmermann, etc.
http://www.varmatin.com/ra/social/171103/draguignan-prison-grace-au-football-de-nouveaux-buts-pour-les-detenus
Ces « ouvriers » ont vraiment envie de s'en sortir. Après avoir, de leurs mains, réalisé le projet de vestiaires et de douches, ils ont la possibilité de rencontrer, sur le terrain, des équipes de foot de l'extérieur. Cela leur permettra d'évacuer le stress de la cellule dans la perspective d'une réinsertion.
Pas de ballon prisonnier pour les détenus dracénois. C'est la pratique de ce sport qui leur permet au contraire de s'évader et de sortir du stress de la cellule, dans la perspective d'une réinsertion. Cette dernière sera rendue possible par des entraînements et des matchs contre des équipes extérieures, mais aussi par le fait qu'un groupe de prisonniers a, durant presque six mois, construit de leurs propres mains, avec l'encadrement d'artisans qualifiés, les douches et vestiaires des terrains de sport.
Pour de nombreux détenus, le sport et notamment le foot, constitue un salutaire exutoire à l'enfermement et les contacts avec les clubs extérieurs n'est pas négligeable.
« Tout le monde a gagné»
Des rencontres et entraînements sont régulièrement organisés et le Sporting club Dracénie a apporté sa contribution en offrant aux détenus des maillots.
Au-delà des entraînements, la première rencontre sportive s'est déroulée le 28 janvier. Les détenus ont joué contre l'Étoile sportive pennoise (de La Penne-sur-Huveaune, dans les Bouches-du-Rhône). Magali Colombi, directrice de la détention résumait : « Tout le monde a gagné ! » Elle a accueilli tous les participants qu'elle a remerciés en parlant d'une « action collective » remarquable. Mohamed Sadani (association Nouvelle ère) a évoqué un « très bon moment, agréable, dans un très bon esprit, un moment de partage et de bonheur ».
« On nous a fait confiance »
Tout aussi important, le projet de réalisation de douches et vestiaires à côté des terrains de sport a mobilisé pendant plusieurs mois des détenus qui, avec le soutien et l'aide de professionnels du bâtiment (plombier, maçon...) ont mis la main à la pâte dans le cadre d'un chantier école maçonnerie plomberie. La plupart de ces « ouvriers » n'avaient jamais tâté de ce type de travaux et c'était pour eux une expérience enrichissante, susceptible, même, de leur donner des bases pour une réinsertion à leur libération.
Arnaud, un des détenus, avouait : « Je n'ai aucune formation dans ces métiers, j'ai fait des soudures, l'installation des chauffe-eau. C'est une occupation, mais aussi une occasion de travailler en équipe. On nous a fait confiance, même en nous confiant des chalumeaux... »
Ces détenus marquent des buts pour leur avenir.
Plusieurs structures se sont associées pour rendre ce projet possible : l'association Nouvelle ère (président : Mohamed Sadani) ; Jean-Christophe Colombi (intervenant de cette dernière) ; le service pénitentiaire d'insertion et de probation (la responsable est Christine Perez) ; l'établissement lui-même ; l'association culturelle des détenus ; la direction interrégionale des services pénitentiaires (le référent sport est Sabry Beldjilali, représentant le directeur Patrick Mounaud) ; l'institut de formation pour adultes (la responsable formation et action bâtiment est Chantal Czubak), sans oublier le formateur, Bertrand Reynaud ; le directeur technique au sein de la prison Pascal Zimmermann, etc.
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magali83- Adhérent
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