La CGT demande la nomination d’un médiateur !
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La CGT demande la nomination d’un médiateur !
Après avoir écrit avec UFAP qu’elle signerait le relevé de conclusions, FO a fait connaître que,
finalement, elle ne signerait peut-être pas si la ministre ne propose pas plus d’emplois dès cet
après midi !
Nous espérons seulement qu’il ne s’agit pas d’une énième entourloupe déjà négociée avec
Rachida DATI !
Contraint par sa propre base, le secrétaire général de FO est forcé d’entamer un revirement,
autant pour sauver son organisation que sa personne :
· OUI, la très large majorité des collègues rejette ce relevé de conclusions qui ne correspond
pas à leurs attentes et à ce qui doit être mis en oeuvre pour répondre au naufrage
pénitentiaire !
· NON, les collègues ne méritent pas qu’on leur vole leur action tant ils se sont faits
matraqués et gazés, et tant ils sont encore prêts au combat !
Désormais, nous pouvons tous encore prétendre à repartir sur de nouvelles actions unitaires dans
l’intérêt des personnels. Nous appelons les responsables de UFAP et de FO à respecter la
consultation des personnels et à ne pas signer !
Pour autant, la CGT fait savoir clairement deux choses car la donne a évolué depuis une
semaine :
- D’une part, la ministre et son équipe sont disqualifiées pour conduire toutes nouvelles
discussions, alors que les premières ont été menées en toute incohérence, mépris du dialogue
social et avec l’unique souci de sabrer le mouvement légitime des personnels. De mémoire de
syndicalistes, il est ahurissant que le ministère guide des discussions sans l’administration
centrale, alors que cette dernière sera ensuite le maître d’oeuvre !
La CGT demande donc au gouvernement la nomination d’un
médiateur reconnu et mandaté précisément par le Premier ministre !
- D’autre part, il serait aveugle de ne pas constater que le niveau revendicatif a évolué
pendant le conflit. Il faut en tenir compte. Ce médiateur devra pouvoir répondre aux revendications
nouvelles en plus de celles déjà connues :
1) La création de 2000 emplois de surveillants ;
2) L’ouverture d’un vrai débat public sur le rôle et la place de la prison dans notre
société, et donc sur les missions de tous les personnels pénitentiaires;
3) La revalorisation de l’ensemble du dispositif indemnitaire et statutaire ;
4) Un changement radical de la politique pénale où la prison serait le dernier recours,
avec une priorité donnée aux alternatives à l’incarcération.
La CGT demande une première rencontre rapide avec ce médiateur.
Elle se tient prête à rebondir très rapidement sur de nouvelles
modalités d’actions.
Montreuil, le 11 mai 2009
finalement, elle ne signerait peut-être pas si la ministre ne propose pas plus d’emplois dès cet
après midi !
Nous espérons seulement qu’il ne s’agit pas d’une énième entourloupe déjà négociée avec
Rachida DATI !
Contraint par sa propre base, le secrétaire général de FO est forcé d’entamer un revirement,
autant pour sauver son organisation que sa personne :
· OUI, la très large majorité des collègues rejette ce relevé de conclusions qui ne correspond
pas à leurs attentes et à ce qui doit être mis en oeuvre pour répondre au naufrage
pénitentiaire !
· NON, les collègues ne méritent pas qu’on leur vole leur action tant ils se sont faits
matraqués et gazés, et tant ils sont encore prêts au combat !
Désormais, nous pouvons tous encore prétendre à repartir sur de nouvelles actions unitaires dans
l’intérêt des personnels. Nous appelons les responsables de UFAP et de FO à respecter la
consultation des personnels et à ne pas signer !
Pour autant, la CGT fait savoir clairement deux choses car la donne a évolué depuis une
semaine :
- D’une part, la ministre et son équipe sont disqualifiées pour conduire toutes nouvelles
discussions, alors que les premières ont été menées en toute incohérence, mépris du dialogue
social et avec l’unique souci de sabrer le mouvement légitime des personnels. De mémoire de
syndicalistes, il est ahurissant que le ministère guide des discussions sans l’administration
centrale, alors que cette dernière sera ensuite le maître d’oeuvre !
La CGT demande donc au gouvernement la nomination d’un
médiateur reconnu et mandaté précisément par le Premier ministre !
- D’autre part, il serait aveugle de ne pas constater que le niveau revendicatif a évolué
pendant le conflit. Il faut en tenir compte. Ce médiateur devra pouvoir répondre aux revendications
nouvelles en plus de celles déjà connues :
1) La création de 2000 emplois de surveillants ;
2) L’ouverture d’un vrai débat public sur le rôle et la place de la prison dans notre
société, et donc sur les missions de tous les personnels pénitentiaires;
3) La revalorisation de l’ensemble du dispositif indemnitaire et statutaire ;
4) Un changement radical de la politique pénale où la prison serait le dernier recours,
avec une priorité donnée aux alternatives à l’incarcération.
La CGT demande une première rencontre rapide avec ce médiateur.
Elle se tient prête à rebondir très rapidement sur de nouvelles
modalités d’actions.
Montreuil, le 11 mai 2009
p2a- Représentant
- Nombre de messages : 242
Age : 45
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Secrétaire UGSP-CGT MA AJACCIO
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: La CGT demande la nomination d’un médiateur !
Bien joué Céline!!!
Je suis heureux de voir à quel point la CGT joue son rôle d'alternative crédible aux deux marionnettes que sont l'UFAP & FO!!
Je suis heureux de voir à quel point la CGT joue son rôle d'alternative crédible aux deux marionnettes que sont l'UFAP & FO!!
p2a- Représentant
- Nombre de messages : 242
Age : 45
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Secrétaire UGSP-CGT MA AJACCIO
Date d'inscription : 07/04/2008
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