SURVEILLANT ARRETE
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SURVEILLANT ARRETE
jeudi 12 juin 2008 | Le Parisien
Le forcené était un surveillant de la prison
Fresnes (Val-de-Marne)
C'EST UNE AFFAIRE dont se serait sans doute passé le ministère de la Justice, hier, la veille de la présentation de la loi pénitentiaire. En début de soirée, un surveillant s'est retranché chez lui, dans le domaine pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), avec des armes, puis a tiré une dizaine de coups de feu en l'air et probablement en direction de policiers, sans faire de blessés, avant de se rendre au Raid au bout de deux heures.
Pascal, 37 ans, a pris son service, apparemment normalement, puis a regagné son logement en fin d'après-midi, dans le foyer de la prison, situé dans l'enceinte de la maison d'arrêt, en bordure de l'hôpital pénitentiaire.
Il a épinglé une décoration, obtenue en service, sur sa tenue d'intervention et a empoigné deux armes de poing ainsi qu'un fusil à pompe. « Il a appelé pour dire qu'il était retranché », explique Vincent Guichard, délégué FO-Pénitentiaire. Il a alors tiré de sa fenêtre sur des policiers appelés immédiatement. Le quartier a été bouclé et des tireurs d'élite du Raid se sont positionnés sur les toits alentour.
Le surveillant a reconnu avoir pris de l'alcool, mais rien n'indique qu'il était ivre. « Ses propos n'étaient pas incohérents, il n'est pas dans un délire », selon un magistrat. « Je l'ai eu au téléphone, il était extrêmement posé. Il voulait bien dialoguer mais pas se rendre », a indiqué un de ses collègues lors des négociations menées par le Raid. « Il ne réclamait rien de particulier. Il est dans une démarche qu'il convient de préciser. Il connaîtrait des problèmes familiaux et professionnels », souligne une source judiciaire. L'homme aurait notamment voulu obtenir une mutation dans la région de Bordeaux pour rejoindre sa fille.
« On savait qu'il avait des difficultés personnelles »
Le surveillant était « relativement expérimenté », selon un surveillant de Fresnes. Suffisamment en tout cas pour faire partie des Eris (équipes régionales d'intervention et de sécurité), les « supermatons » de l'administration pénitentiaire créés par Dominique Perben en 2003. Ces surveillants sont spécialisés dans les transferts de détenus sensibles, les fouilles... L'homme aurait « une énorme connaissance dans le domaine des armes », acquise à l'armée. Il n'avait pas, selon Vincent Guichard, de « signes avant-coureurs » de cette crise. « Je l'ai vu samedi, ça s'est bien passé. Je l'ai eu au téléphone hier (NDLR : mardi), il était très bien, il plaisantait. On savait qu'il avait des difficultés personnelles, mais sans plus. »
Vers 20 heures, il a quitté son appartement, a posé ses armes par terre, levé les mains, puis s'est agenouillé avant de s'allonger sur le sol. Les hommes du Raid, protégés derrière un bouclier, se sont approchés et l'ont neutralisé. Une de ses collègues et voisine a pu lui parler. « Pourquoi t'as fait tout ça ? » « Je n'en pouvais plus. J'étais submergé de problèmes, je ne voyais pas la sortie du tunnel », lui a-t-il répondu. Pris en charge par la PJ de Créteil, il devait, selon les recommandations du parquet, être placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur agents de la force publique.
J ai trouvé cet article sur le journal "le parisien" qui nous raconte le malheur d'un surveillant pénitentiaire de Fresnes. Je pense qu'après le décès du surveillant de LYON en mai et maintenant un surveillant qui "pète les plombs". Un grand merci à notre haute administration pour écouter ses fonctionnaires lorsqu ils clament leur mal être.
Le forcené était un surveillant de la prison
Fresnes (Val-de-Marne)
C'EST UNE AFFAIRE dont se serait sans doute passé le ministère de la Justice, hier, la veille de la présentation de la loi pénitentiaire. En début de soirée, un surveillant s'est retranché chez lui, dans le domaine pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), avec des armes, puis a tiré une dizaine de coups de feu en l'air et probablement en direction de policiers, sans faire de blessés, avant de se rendre au Raid au bout de deux heures.
Pascal, 37 ans, a pris son service, apparemment normalement, puis a regagné son logement en fin d'après-midi, dans le foyer de la prison, situé dans l'enceinte de la maison d'arrêt, en bordure de l'hôpital pénitentiaire.
Il a épinglé une décoration, obtenue en service, sur sa tenue d'intervention et a empoigné deux armes de poing ainsi qu'un fusil à pompe. « Il a appelé pour dire qu'il était retranché », explique Vincent Guichard, délégué FO-Pénitentiaire. Il a alors tiré de sa fenêtre sur des policiers appelés immédiatement. Le quartier a été bouclé et des tireurs d'élite du Raid se sont positionnés sur les toits alentour.
Le surveillant a reconnu avoir pris de l'alcool, mais rien n'indique qu'il était ivre. « Ses propos n'étaient pas incohérents, il n'est pas dans un délire », selon un magistrat. « Je l'ai eu au téléphone, il était extrêmement posé. Il voulait bien dialoguer mais pas se rendre », a indiqué un de ses collègues lors des négociations menées par le Raid. « Il ne réclamait rien de particulier. Il est dans une démarche qu'il convient de préciser. Il connaîtrait des problèmes familiaux et professionnels », souligne une source judiciaire. L'homme aurait notamment voulu obtenir une mutation dans la région de Bordeaux pour rejoindre sa fille.
« On savait qu'il avait des difficultés personnelles »
Le surveillant était « relativement expérimenté », selon un surveillant de Fresnes. Suffisamment en tout cas pour faire partie des Eris (équipes régionales d'intervention et de sécurité), les « supermatons » de l'administration pénitentiaire créés par Dominique Perben en 2003. Ces surveillants sont spécialisés dans les transferts de détenus sensibles, les fouilles... L'homme aurait « une énorme connaissance dans le domaine des armes », acquise à l'armée. Il n'avait pas, selon Vincent Guichard, de « signes avant-coureurs » de cette crise. « Je l'ai vu samedi, ça s'est bien passé. Je l'ai eu au téléphone hier (NDLR : mardi), il était très bien, il plaisantait. On savait qu'il avait des difficultés personnelles, mais sans plus. »
Vers 20 heures, il a quitté son appartement, a posé ses armes par terre, levé les mains, puis s'est agenouillé avant de s'allonger sur le sol. Les hommes du Raid, protégés derrière un bouclier, se sont approchés et l'ont neutralisé. Une de ses collègues et voisine a pu lui parler. « Pourquoi t'as fait tout ça ? » « Je n'en pouvais plus. J'étais submergé de problèmes, je ne voyais pas la sortie du tunnel », lui a-t-il répondu. Pris en charge par la PJ de Créteil, il devait, selon les recommandations du parquet, être placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur agents de la force publique.
J ai trouvé cet article sur le journal "le parisien" qui nous raconte le malheur d'un surveillant pénitentiaire de Fresnes. Je pense qu'après le décès du surveillant de LYON en mai et maintenant un surveillant qui "pète les plombs". Un grand merci à notre haute administration pour écouter ses fonctionnaires lorsqu ils clament leur mal être.
magali83- Adhérent
- Nombre de messages : 151
Age : 46
Localisation : TOULON- LA FARLEDE
Emploi/fonction : Surveillante
Date d'inscription : 13/04/2008
Re: SURVEILLANT ARRETE
Comment peut-il en être autrement...
Ce personnel à 37ans vit en foyer à la MA de Fresnes, sa fille est dans la région de Bordeaux et on ne l'aide pas pour obtenir une mutation... Tout ceci sans compter qu'il fait parti des ERIS...
Encore une fois la détresse des personnels n'est pas pris en compte...
Il est très clair qu'on ne peut pas cautionner ses agissements mais on devrait se poser la question comment un homme qui est au service de l'Etat depuis tant de temps et qui est formé à supporter une intense pression au quotidien en arrive là...
Ce personnel à 37ans vit en foyer à la MA de Fresnes, sa fille est dans la région de Bordeaux et on ne l'aide pas pour obtenir une mutation... Tout ceci sans compter qu'il fait parti des ERIS...
Encore une fois la détresse des personnels n'est pas pris en compte...
Il est très clair qu'on ne peut pas cautionner ses agissements mais on devrait se poser la question comment un homme qui est au service de l'Etat depuis tant de temps et qui est formé à supporter une intense pression au quotidien en arrive là...
p2a- Représentant
- Nombre de messages : 242
Age : 45
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Secrétaire UGSP-CGT MA AJACCIO
Date d'inscription : 07/04/2008
suite
OUI SUPER MERCI p2a pour la reponse JE CROYAIS QU'A TRAVERS CES QUELQUES PAGES ONT REFAISAIT LE PROCES
DES SURVEILLANTS et je vois que au moins des personnes défendent notre métier pénible, je parle bien sur des collègues qui sont dans les étages avec quelques fois 140 hommes à gérer bien sure !!!! esperons que les RPE METTRONS LES DOUCHES dans chaques cellulles!!!
DES SURVEILLANTS et je vois que au moins des personnes défendent notre métier pénible, je parle bien sur des collègues qui sont dans les étages avec quelques fois 140 hommes à gérer bien sure !!!! esperons que les RPE METTRONS LES DOUCHES dans chaques cellulles!!!
Re: SURVEILLANT ARRETE
le clloegues de FRESNES qui a peté les plombs n'est pas le premier ERIS ou EX ERIS à le faire.
Et fran,chement la situation est inquietatnte, au lieu de jouer le coté exceptionnel de cette affaire le ministere ferait bien de se pencher serieiusement sur les raisons ...Au premier rang desquels la pression !!
Et fran,chement la situation est inquietatnte, au lieu de jouer le coté exceptionnel de cette affaire le ministere ferait bien de se pencher serieiusement sur les raisons ...Au premier rang desquels la pression !!
adjedj- Admin
- Nombre de messages : 89
Age : 69
Localisation : toulon
Emploi/fonction : surveillant
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: SURVEILLANT ARRETE
Ca ne m'étonne pas que des collègues pètent des plombs à ce point. Et c'est un peu hypocrite de dire que ce collègue a pris son service "normalement". Personne n'a rien vu venir? Je ne vais rejeter la faute sur personne mais: "On savait qu'il avait des problèmes peronnels mais sans plus". Donc sa hiérarchie était au courant de ses problèmes mais personne n'a rien fait. En plus vu le poste occupé par celui-ci l'administration aurait dû prendre des dispositions pour le protéger. Il ne travaille pas à la superette du coin et se qu'il a la ceinture est loin d'être une étiqueteuse. Ce qui m'inquiete le plus c'est que cette fois le collègue était "isolé" sans famille sur place que se serait-il passé s'il s'était retrouvé retranché avec femme et enfant? Je n'ose même pas y penser ça me fait froid dans le dos. Et tout ça pour finir avec une mise en examen. "Supermaton" (Bouh quel vilain mot!!!) peut-être mais surement pas SuperHomme.
Bzh2a- Représentant
- Nombre de messages : 39
Age : 48
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Adjoint secrétaire MA Ajaccio
Date d'inscription : 08/04/2008
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