LE BRACELET : A LA RESCOUSSE DES DIRIGEANTS..............
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LE BRACELET : A LA RESCOUSSE DES DIRIGEANTS..............
Bracelets électroniques : un point à l'heure d'un boom annoncé
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Mais le plus important est évidemment l'aspect humain. Avec un travail d'enquête de quatre mois de la part du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP). « Le bracelet est très, très contraignant, observe Charlotte Tiberghien, sa responsable. 24 h sur 24, il faut respecter soi-même, de façon autonome, les contraintes de lieux et d'horaires, quelle que soit la situation, même inattendue. C'est difficile dans la durée. »
Affaire qui marche
Magistrats et membres de la pénitentiaire sont d'accord : « Au bout de six mois, c'est très dur. » Néanmoins, très peu ont demandé l'arrêt du bracelet.
Cette résistance psychologique, mais aussi divers critères d'insertion sont examinés par le SPIP. Jusqu'à l'examen contradictoire du dossier de candidature du détenu, assisté par son avocat. Procureur et administration pénitentiaire s'expriment, le juge d'application des peines tranche. « Il peut y avoir un bon projet d'insertion, même s'il est de plus en plus difficile à monter (diminution des contrats aidés), mais on tient aussi compte de l'indemnisation de la victime, du comportement en prison, de la possibilité de récidive... », précise M. Binauld.
M. Zirnhelt, procureur général de Douai, résume l'avis des présents : « Si on veut le développement du bracelet électronique, c'est parce que c'est une affaire qui marche. » Et pas seulement qui soulage des prisons saturées (les détenus à bracelet représentent quand même 10 % du total, avec un coût de 30 E par mois au lieu de 80 E par jour pour un prisonnier). M. Chilou, premier président de la cour d'appel de Douai brocardant « le fantasme du zéro défaut » dans la réinsertion et pointant les diverses sortes de peines aménagées (comme la semi-liberté).
Exigeant en moyens
En 2007, dans une grande région Nord (d'ici à la Normandie), 150 détenus, suivis de près par les travailleurs sociaux, étaient placés en liberté sous surveillance électronique, avec onze échecs. Ils sont aujourd'hui 650, dont 80 dans la métropole lilloise, tous surveillés depuis le poste de contrôle ultrasensible basé au centre de semi-liberté d'Haubourdin. « Cette politique exige des moyens techniques et humains très importants », souligne M. Binauld. Seront-ils à la hauteur de la croissance prévue par la future loi ? Réponse à l'automne.
Source : LaVoixDuNord.fr
La surveillance électronique des détenus concerne de plus en plus de personnes dans la région, pilote. Avec le projet de loi pénitentiaire, qui sera soumis au Parlement en septembre, le gouvernement entend multiplier les bracelets électroniques. Ils donnent satisfaction, ont assuré magistrats et surveillants, à Haubourdin, tour de contrôle de sept départements.
Le bracelet électronique, en plastique léger, se fait oublier au bout d'une semaine. Généralement, les détenus le préfèrent à la cheville, sous le pantalon. « Il est bourré de filaments », note Mario Sonta, spécialiste du dispositif au service pénitentiaire d'insertion. Il est fixé à l'aide d'une pince à sertir et ne peut plus se déclipser. Quand on l'arrache, « ce qui est arrivé très rarement », indique M. Binauld, vice-président du service d'application des peines, une double alarme se déclenche.
« On n'a aucun problème technique », résume Mario Sonta. Les ajustements initiaux ont été effectués et tout un travail préalable de vérification, pour user des bonnes ondes et être en permanence en contact avec le porteur de bracelet, précède le dispositif.
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Mais le plus important est évidemment l'aspect humain. Avec un travail d'enquête de quatre mois de la part du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP). « Le bracelet est très, très contraignant, observe Charlotte Tiberghien, sa responsable. 24 h sur 24, il faut respecter soi-même, de façon autonome, les contraintes de lieux et d'horaires, quelle que soit la situation, même inattendue. C'est difficile dans la durée. »
Affaire qui marche
Magistrats et membres de la pénitentiaire sont d'accord : « Au bout de six mois, c'est très dur. » Néanmoins, très peu ont demandé l'arrêt du bracelet.
Cette résistance psychologique, mais aussi divers critères d'insertion sont examinés par le SPIP. Jusqu'à l'examen contradictoire du dossier de candidature du détenu, assisté par son avocat. Procureur et administration pénitentiaire s'expriment, le juge d'application des peines tranche. « Il peut y avoir un bon projet d'insertion, même s'il est de plus en plus difficile à monter (diminution des contrats aidés), mais on tient aussi compte de l'indemnisation de la victime, du comportement en prison, de la possibilité de récidive... », précise M. Binauld.
M. Zirnhelt, procureur général de Douai, résume l'avis des présents : « Si on veut le développement du bracelet électronique, c'est parce que c'est une affaire qui marche. » Et pas seulement qui soulage des prisons saturées (les détenus à bracelet représentent quand même 10 % du total, avec un coût de 30 E par mois au lieu de 80 E par jour pour un prisonnier). M. Chilou, premier président de la cour d'appel de Douai brocardant « le fantasme du zéro défaut » dans la réinsertion et pointant les diverses sortes de peines aménagées (comme la semi-liberté).
Exigeant en moyens
En 2007, dans une grande région Nord (d'ici à la Normandie), 150 détenus, suivis de près par les travailleurs sociaux, étaient placés en liberté sous surveillance électronique, avec onze échecs. Ils sont aujourd'hui 650, dont 80 dans la métropole lilloise, tous surveillés depuis le poste de contrôle ultrasensible basé au centre de semi-liberté d'Haubourdin. « Cette politique exige des moyens techniques et humains très importants », souligne M. Binauld. Seront-ils à la hauteur de la croissance prévue par la future loi ? Réponse à l'automne.
Source : LaVoixDuNord.fr
magali83- Adhérent
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Date d'inscription : 13/04/2008
Re: LE BRACELET : A LA RESCOUSSE DES DIRIGEANTS..............
En l'état actuel il y-a plusieurs manques évident dans cette opération...
La première le matériel... Qui malheureusement n'est pas infaillible et il serait temps que ce soit reconnu...
Deuxièmement les personnels formés à ces missions... Là aussi on est loin du compte... On parle quand même de personnel pénitentiaire qui vont chez des PSE pour régler le boitier à la base par exemple...
Troisièmement il serait peut etre temps aussi de parler de la rémunération de ces personnels non? A l'heure actuelle et à ma connaissance y-a pas grand avantage à se taper des astreintes interminables et des allers retours intempestifs auprès des PSE... Sans parler de la sécurité de ces personnels qui m'apparait pour le moins douteuse en l'état...
Ceci n'est que mon avis bien entendu... Je peux aussi bien me tromper...
La première le matériel... Qui malheureusement n'est pas infaillible et il serait temps que ce soit reconnu...
Deuxièmement les personnels formés à ces missions... Là aussi on est loin du compte... On parle quand même de personnel pénitentiaire qui vont chez des PSE pour régler le boitier à la base par exemple...
Troisièmement il serait peut etre temps aussi de parler de la rémunération de ces personnels non? A l'heure actuelle et à ma connaissance y-a pas grand avantage à se taper des astreintes interminables et des allers retours intempestifs auprès des PSE... Sans parler de la sécurité de ces personnels qui m'apparait pour le moins douteuse en l'état...
Ceci n'est que mon avis bien entendu... Je peux aussi bien me tromper...
p2a- Représentant
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Age : 45
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Secrétaire UGSP-CGT MA AJACCIO
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: LE BRACELET : A LA RESCOUSSE DES DIRIGEANTS..............
Je ne voudrais pas etre desagreable, mais tout ceux qui sont sous PSE pourraient être en conditionnel...
adjedj- Admin
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Emploi/fonction : surveillant
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: LE BRACELET : A LA RESCOUSSE DES DIRIGEANTS..............
adjedj a écrit:Je ne voudrais pas etre desagreable, mais tout ceux qui sont sous PSE pourraient être en conditionnel...
Ca j'ai pas osé le dire... Et puis imagine qu'est ce qu'on ferait après de toutes les belles prisons que l'Etat à construit en partenariat avec le privé... Et de tous ces surveillants qu'on a recruté et formé en moins de 6 mois montre en main...
p2a- Représentant
- Nombre de messages : 242
Age : 45
Localisation : Corse, Ajaccio
Emploi/fonction : Secrétaire UGSP-CGT MA AJACCIO
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: LE BRACELET : A LA RESCOUSSE DES DIRIGEANTS..............
En plus que ca poserai des problemes à l'entreprise ANGLAISE à qui ils ont commandé quelques milliers d'exemplaires
adjedj- Admin
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Localisation : toulon
Emploi/fonction : surveillant
Date d'inscription : 07/04/2008
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