SUITE AGRESSION A SEYSSES
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SUITE AGRESSION A SEYSSES
Après l'agression de leurs collègues à la prison de Seysses.
Seysses. Le ras-le-bol des surveillants
Le brasero qu'ont allumé hier matin les surveillants devant la maison d'arrêt de Seysses n'est certes pas le signe d'un réchauffement dans les relations, tendues depuis plusieurs jours, entre l'intersyndicale et l'administration pénitentiaire. En cette période estivale, la révolte ne gronde pas à l'intérieur de la prison, mais à l'extérieur des murs d'enceinte. La colère des personnels de surveillance est montée d'un ton, hier matin, avec la mobilisation d'une soixantaine de surveillants, autour de leurs leaders, regroupés en intersyndicale : SPS (syndicat des personnels de surveillance non gradés), UFAP, CGT, FO.
Seysses. Le ras-le-bol des surveillants
Le brasero qu'ont allumé hier matin les surveillants devant la maison d'arrêt de Seysses n'est certes pas le signe d'un réchauffement dans les relations, tendues depuis plusieurs jours, entre l'intersyndicale et l'administration pénitentiaire. En cette période estivale, la révolte ne gronde pas à l'intérieur de la prison, mais à l'extérieur des murs d'enceinte. La colère des personnels de surveillance est montée d'un ton, hier matin, avec la mobilisation d'une soixantaine de surveillants, autour de leurs leaders, regroupés en intersyndicale : SPS (syndicat des personnels de surveillance non gradés), UFAP, CGT, FO.
« Notre détermination est sans faille et notre mobilisation est sans précédent à la maison d'arrêt de Seysses », résumait Jérôme Massip, porte-parole de l'intersyndicale. L'agression brutale de deux surveillants par un détenu, à la remontée de la promenade, a été le détonateur de ce mouvement qui, au fil des jours, a pris de l'ampleur… Au point que M. Katz, directeur interrégional de l'administration pénitentiaire, et M. Bometon, l'adjoint du procureur, se sont déplacés à Seysses pour rencontrer le personnel.
« Or, l'essentiel de nos revendication n'est pas satisfait à ce jour, malgré notre ultimatum », renchérit Jérôme Massip. Elles portent notamment sur des points sécuritaires et les effectifs. « Il est anormal qu'un seul surveillant par étage soit responsable de 95 détenus. On n'a jamais vu un policier seul patrouiller en ville dans des quartiers sensibles », dénonce l'intersyndicale. Faute de réponse, les surveillants so nt décidés à reconduire leur mouvement, au moins jusqu'au 23 juillet, date de comparution devant la justice de l'agresseur des deux agents. Elle s'est produite le 5 juillet, vers 17 heures Un détenu, qui, par ailleurs, ne présentait pas un profil dangereux, s'est jeté sur un surveillant ; son collègue, se portant à son secours, reçut lui aussi un violent coup à l'œil, nécessitant une intervention chirurgicale. À partir de ce jour, la grogne s'est installée parmi le personnel qui attend des réponses à ses revendications.
Source : LaDepêche.com
magali83- Adhérent
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Emploi/fonction : Surveillante
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